À des fiancés qui se préparent au mariage, je décline souvent les « déclarations d’intention » qui suivent, leur demandant s’ils pourraient en signer, ne fut-ce qu’un tiers :

• Je m’engage à considérer notre lien comme la réalité la plus sacrée de notre existence
• Je m’engage à ne rien dire qui puisse t’humilier ou te blesser.
• Je ne serai pas avare de compliments et éviterai tout reproche stérile (ils le sont tous !)
• Je m’engage à être disponible pour t’écouter et pour rentrer dans ton univers.

Rien de moins facile ! Nous sommes toujours tellement enfermés dans nos pensées. Notre écoute, biaisée, fait souffrir celui qui parle.

• Je m’efforcerai de ne pas caricaturer ou entraver tes opinions quand elles contrarient les miennes.

Il paraît que pour maintenir en vie un pigeon qui a perdu son partenaire, on le place dans une cage équipée d’un miroir… Cela m’étonnerait que le subterfuge marche pour l’homme. Où est l’amour lorsqu’on est semblable ?

• Je m’efforcerai de chasser mes pensées négatives et de développer les ressources de l’humour

Sans humour, l’amour est impossible.

• Je m’efforcerai de ne pas manifester d’agacement si ta gestion du temps n’a pas le même rythme que la mienne.

En général, lorsque je prononce cette phrase, court un grand murmure dans la salle…

• Je m’engage à respecter ta liberté et ton jardin secret.

Un fiancé me disait : « Comment ? Ma femme n’a pas à avoir pour moi de jardin secret !

• J’essaierai de bannir toute jalousie, me réjouissant que d’autres sachent t’apprécier.

Il me faut ajouter une phrase centrale : « Comme je sais que je n’arriverai pas à atteindre cette étoile, je m’engage à demander, humblement, sincèrement PARDON.