Ce que Antoine de Saint Exupéry m’a appris :

Nous pouvons faire de l’or avec de la boue,

de l’amour avec de l’indifférence,

de la joie avec des larmes…

D’où est né « Le Petit Prince »? De la faillite de son couple. Cette leçon de vie est prodigieuse. J’ai la conviction que l’empreinte très chrétienne de sa mère et la longue formation biblique de ses 20 années de jeunesse lui ont donné cette clé.

La croix chrétienne,

c’est la haine qui réussit à accoucher de l’amour. C’est le désespoir qui se mue en espérance.

Je m’en suis souvenu en 1974, à un moment de désespoir personnel grave. Dans un sursaut inattendu, j’ai tiré du fond de ma foi le livre « L’avenir est à la tendresse ». Ce livre a fait basculer l’horreur en aurore. Sa première couverture était un myosotis sortant d’un gravas. Toutes ses pages le disent : Le christianisme se résume en une phrase : « Heureuse faute qui nous a valu un tel Sauveur ! »

Jésus Christ, c’est le miracle de la tendresse absolue qui pousse sur la haine absolue.

Merci à ceux qui ont publié la correspondance d’Antoine de Saint Exupéry et de Consuelo. Jamais autrement nous n’aurions connu la profondeur du désespoir d’Antoine devant l’échec de son couple. Le Petit Prince n’est pas seulement le livre le plus connu au monde, c’est aussi un Miracle de l’amour.

Bien sûr Consuelo à Bevin House y est pour beaucoup !…