8 ans de séminaire et plus de 100 pages de spiritualité environ par jour pendant 70 ans suffiront-ils à faire pardonner mes positions sur l’enfer ?
Je pense à ce jeune missionnaire à qui la petite Thérèse écrivait : »Ne pensez plus à vos fautes. Jésus les a depuis longtemps effacées. Elles ne sont qu’une goutte d’eau jetée dans un brasier. »
Entre les 500 paroles d’Osée, d’Isaïe, du Cantique des cantiques, des Évangiles, des Epitres qui soulignent l’infinie tendresse de Dieu et les brèves allusions au feu où iront ceux qui ont tourné la tête devant la douleur d’un clochard, Job) ça c’est un texte pour vous secouer vous et moi. Qu’en faisons nous?
Voici quelque propos d’un autre pape puisque François vous choque : « Les images de l’enfer évoquent la frustration d’une vie sans Dieu. C’est un refus délibéré. »
J’ai tellement été effaré de l’enseignement de mon catéchisme : « L’éternité des supplices, mes enfants. Imaginez une colombe qui doit frôler une boule de métal de la taille du globe du bout de son aile… Lorsqu’elle est usée, l’éternité est a peine commencée. »
La Vierge et les saints m’ont guéri de cette angoisse. Vais-je y retomber à la veille de la « Distribution des prix », à cause de quelque pages de catéchisme ?
« Priez pour nous au jour de notre mort. Les vieillards ont besoin de croire à l’infinie tendresse de Dieu. Le châtiment des fautes, chacun ne peut y penser que pour les siennes (Petit jeu : de qui est-ce?)