Le rire nourrit notre âme


Photo : Mon frère plus jeune avec lequel j’ai remonté l’Orénoque (nom que l’on donnait à la Nivelle) lorsque nous avions 14 et 15 ans.

Mon jeune frère Alain, ma sœur Madeleine et moi chez nos amis Trottin

Que de journées à cheval avec l’adjudant Digan qui nous menait à cravache et à cri : « Vous êtes des sans-couilles ! » Il y avait peu de chevaux au 95 de Clermont. Il fallait sélectionner les candidats. Un des stratagèmes de l’adjudant était de nous faire monter à 4 sans selle sur un percheron. Avec un fouet il sollicitait le percheron pour sauter un obstacle de 50 cm de haut. Chute fatale pour tous (l’un d’eux est devenu général, Dissard).

Mon jeune frère se tord de rire en lisant une de mes chroniques avec l’accent de Fernandel.

Mon jeune frère lit une de mes chroniques avec l’accent de Fernandel…

Un de nos jeux favoris à 12 et 13 ans Yuck : notre chien-loup était requis pour tirer l’un de nous deux monté sur patins à roulettes. L’autre, à un km de distance sur la route de Saint-Pée appelait le chien. Ça s’appelait « jouer à Ben Hur ». Frissons garantis.

Aujourd’hui, un neveu devenu grand expert de l’islamisme, agrégé d’arabe, a parcouru 6 km à pieds pour rendre visite à son vieil oncle. Je n’imaginais absolument pas quand j’étais un peu plus jeune que, quand mon oncle de 103 ans me disait : « Viens me voir, ça me fera tellement plaisir », à quel point cela pouvait être vrai !

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