Quelques paroles qui pourraient inspirer chacun d’entre nous, dans ces jours d’incertitude et de douleur :
« Je continuerai à croire, même si tout le monde perd espoir.
Je continuerai à aimer, même si les autres distillent la haine.
Je continuerai à construire, même si les autres détruisent.
Je continuerai à parler de paix, même au milieu d’une guerre.
Je continuerai à illuminer, même au milieu de l’obscurité.
Je continuerai à semer, même si les autres piétinent la récolte.
Et je continuerai à crier, même si les autres se taisent.
Et je dessinerai des sourires sur des visages en larmes.
Et j’apporterai le soulagement, quand on verra la douleur.
Et j’offrirai des motifs de joie là où il n’y a que tristesse.
J’inviterai à marcher celui qui a décidé de s’arrêter.
Et je tendrai les bras à ceux qui se sentent épuisés. » (L’abbé Pierre)
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C’est tout de même autre chose comme reliance à la vie que la proposition d’Edgar Morin :
« Le Cosmos est né orphelin, sans Dieu-Père ni même Mère qui l’aurait porté dans un utérus pré-cosmique. Il a jailli d’une flatulence du vide primordial. Il est né d’un pet inconnu, craché par l’infini et projeté dans la finitude. » (E. Morin, Mes démons)