Marie, théotokos


Comment expliquer le contraste entre le culte à Marie que j’ai connu dans plusieurs pèlerinages d’Auvergne, du Mexique, de Bolivie (7 jours de danses à Culicollo pour la fête du 15 août) et le fait que les textes du Nouveau Testament sont d’une discrétion stupéfiante au sujet de Marie. Même pas de rencontre entre Jésus et sa mère après la Résurrection !

On dit que les protestants font une impasse… Pas sûr ! Pas le pasteur Max Thuran de Taizé ! Pas Martin Luther qui a écrit sur Marie le plus beau texte de « Magnificat » !

J’ai du mal à m’expliquer pourquoi les Evangiles parlent si peu de Marie. Comme si on craignait qu’elle fasse de l’ombre à son fils. L’Eglise protestante s’est souvent indignée de la place que les catholiques, au cours de l’histoire, ont donnée à Marie.

Dans divers pèlerinages en Auvergne et en Amérique latine, j’ai été stupéfait de la place immense qu’on lui accordait. En Bolivie, une semaine de fête pour le 15 août.

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