« Ô vieillesse ennemie « 


« Ô rage, ô désespoir, ô vieillesse ennemie » s’écriait le Don Diègue du Cid. Et pourtant !… S’il est vrai ce cri pour certains que les forces abandonnent sans crier gare, pour d’autres, la vieillesse est ce temps si précieux, ce temps où la moisson s’achève, ce temps où le peintre recouvre sa toile et range ses pinceaux, ce temps où l’on retourne quelques pages jaunies en se disant : « Là vraiment, je suis allé(e) droit dans le mur. »

Photo ©Stan Rougier

Rien n’aurait été plus utile que la lecture des journaux autobiographiques Je n’en ai lu qu’un Journal d’un curé de campagne. Mais comme il était triste ce prêtre qui répétait pourtant « Tout est grâce ! »

Si je fais le bilan de mes jours, j’ai été séduit par Toi, un Jésus du « feu de Dieu ». J’étais « fait comme un rat » écrivais-je ce jour-là sur mon carnet. Comme Tu étais beau dans les mots de Victor Bogros et ceux de Philippe Maillard. Comme Tu donnais envie de vivre grâce à leur parole. J’écrivais sur mon carnet : « À qui irions-nous, Seigneur, c’est Toi qui as les paroles de la vie éternelle ? »

Des limites physiques m’empêchent d’aller retrouver les visages et les paysages de l’île Maurice. Il me reste l’écriture et la méditation. Elles s’entendent si bien qu’on les croirait jumelles.

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