Jamais aucun étre n’a pris à mes yeux autant de prix que cette adolescente ! Ses poèmes d’inspirations mystiques, lus dans les nuits de garde à Dakar réveillaient mon âme. Son livre « Les sauterelles » était un cri (un an avant « Bonjour tristesse »).
Je m’y suis consacré comme à une « âme à sauver ». Les sortilèges ont eu raison de mes attentions amicales. Personne n’a pesé aussi lourd et aussi longtemps.
Le sacerdoce serait peut-être un prix suffisant ?
Le suicide fut-il la conclusion ?
Et s’il y avait une autre lumière? Et si elle avait enfin trouvé la paix dans l’infini de la miséricorde ?
Un tout petit message sur une carte postale représentant la Vierge de Chartres : « Qui accepterait de me donner une âme ? » (La passion de la rencontre, p 24).