Je viens de dévorer un livre sur mon auteur préféré Antoine de Saint Exupéry : Histoires d’une vie d’Alain Virecondelet. C’est le 20e livre, au moins, que je dévore pour mieux connaitre cet homme qui a greffé ma vie sur Dieu, à l’âge de 20 ans.
Chacun de ces livres « critiques » me fait découvrir une nouvelle facette de ce personnage hors normes dont il me semble que notre époque a un immense besoin.
Encore une fois je vois en lui plusieurs visages :
un poète portant dans son cœur une âme d’enfant,
un conteur capable d’enchanter une soirée dans un salon comme dans une caserne par des chansons ou des tours de carte,
un scientifique d’une curiosité sans bornes, aux 12 brevets déposés,
un poète de l’amour passion,
un philosophe écrasé par les blessures de la condition humaine,
un ami d’une exigence dévorante pouvant vous contraindre à l’écouter une nuit entière,
un mari dévasté par l’écart qu’il constate entre son rêve et la réalité,
un pilote passionné par les prouesses que permet cette invention,
un mystique qui peut réveiller la quête de l’essentiel chez les musulmans, les israélites, les chrétiens,
un ami qui peut vous confier ses tourments les plus profonds sans égard pour votre sommeil.
Il était du bois dont on fait les saints, un homme qui rêve d’offrir sa vie pour sauver l’âme de son pays…
Je le lis depuis plus de 70 ans et je me nourris de ceux qui ont étudié ses écrits et sa vie.
Cet homme me donne le vertige par ses paysages intérieurs de montagnes, d’océans, de ravins, de forêts, de jardins.
Pilote de guerre, Le Petit Prince, Citadelle et Lettre à Leon Werth sont pour moi des lectures inusables.