C’est l’amitié de tels hommes qui donne du courage dans les moments difficiles.
Je retrouve une lettre de lui (Mgr Marty) de 1989 :
« J’ai entendu hier votre homélie à la messe télévisée. Cette écoute m’a apporté de la joie et du réconfort. Votre cœur, votre foi, votre espérance rayonnaient au-delà de vos paroles. »
Nous avons accompagné ensemble un pèlerinage sur tous les lieux de la vie de François d’Assise. Parmi les pèlerins se trouvait Odette Fontaine, l’institutrice de mes 13 ans. Un jour, à la Flatière, j’avais dit : « Je viens de me présenter. Maintenant, je veux vous présenter ma maitresse. » Un immense soupir se fit entendre à travers la salle lorsqu’on vit ses cheveux blancs sa canne et son dos vouté. Chère Odette, je vous imagine riant avec le cardinal comme à Assise. Oui vous avez bien été une maîtresse de bonheur, de joie d’étudier grâce à l’unique camarade de classe dont j’écoutais les confidences tous les jours en la raccompagnant chez elle.