En 1956, je découvrais qu’il y avait curieusement 2 religions sous le mot « christianisme » :
–l’une était joie, libération, tendresse,
–l’autre était étouffement, tristesse, culpabilisation.
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L’une était aventure,
l’autre odeur de moisi.
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L’une était poésie, ouverture,
l’autre culpabilité, peur de l’enfer.
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Ces deux courants ne cessent de se battre en moi. C’est un peu comme des strates géologiques : un crétacé dur et un quaternaire plus tendre.
La pratique religieuse, autrefois très suivie en France, s’amenuise de façon qui inquiète. En 1930, au Pays basque, pratique religieuse (messe dominicale) : 80%. Aujourd’hui, dans la même région : 7 % (Paris : 4%). En 1960, année de mon ordination : 4 fois plus de prêtres en France.
L’ouverture du pape François, qui déjà m’avait fortement impressionné à Buenos Aires 12 ans plus tôt, a donné la priorité à l’Évangile de la Joie : « Il est merveilleux de se savoir si pauvre lorsqu’on est tant aimé. »
Hélas, il semble aujourd’hui que beaucoup s’en écartent.