Colporteur d’Espérance-2


J’ai rencontré quelques prêtres pour qui Dieu était totalement, uniquement, AMOUR (Victor, Philippe…). Il me fallait me délivrer des fausses représentations que je m’étais fait de Dieu : Dieu-opium, Dieu-réponse à tout, Dieu-redresseur de torts, Dieu-dénicheur de coupables, Dieu-complice de la maladie, de l’accident, de la mort, Dieu puritain, Dieu qui jette au châtiment éternel ceux qui L’ont méconnu…

Ce que ces prêtres ont été pour moi, j’ai rêvé de l’être pour d’autres. L’athéisme et l’indifférence religieuse de notre époque ne sont pas une fatalité. Annonçons Dieu tel qu’Il S’est manifesté et nous serons sauvés de ces caricatures…

Alors je me réjouis de l’occasion qui m’est donnée de dire la Tendresse de Dieu, sur tous les tons, sur tous les toits, les micros, les écrans, dans les pages des quotidiens, les revues… Dieu n’est pas le magicien qui pourrait retenir la lave des volcan, les vagues des raz-de-marée, l’expansion de la famine, des virus, le bras des tyrans, des assassins, des dictateurs sanguinaires, des Pol Pot, des Poutine…

Dieu ne cesse de se chercher des relais pour guérir ce monde. Il veut agir par toi, par moi… Il est à l’affût de ceux et celles qui oseront répondre : « Me voici ». Il a besoin de courroies de transmission. Comme Il respecte infiniment notre liberté, Il ne nous contraint pas à agir.

« Les enfants de ténèbres sont plus audacieux que les enfants de Lumière ». C’est notre absence qui explique l’immensité de la détresse. Si tous les cœurs généreux, de Martin Luther King à mère Teresa, de l’abbé Pierre à sœur Emmanuelle… unissaient leurs talents, le malheur et ses causes fondraient comme neige au soleil. Ce sont les « kamikazes de l’Amour » qui manquent pour que Dieu puisse montrer Son Visage…

En décrétant d’office que Dieu n’existe pas, certains poussent un soupir de soulagement : cet intrus me viendra pas déranger leur confort puisqu’Il n’est qu’une ombre…

Au nom de celui que je fus à 16, 17 ans, et qui cherchait à tâtons des raisons de vivre en interrogeant Sartre, Camus, Malraux, je voudrais vous dire :

« C’est trop bête une vie de « raté ».

C’est trop bête de ne pas savoir pour quoi, pour Qui on vit !… Les tourments qui frappent votre cœur peuvent vous réveiller. Dans cette blessure, un Dieu blessé vous appelle. En chaque humilié, Jésus crie…

, ,