Le hasard c’est Dieu qui voyage incognito


Une lycéenne souhaitait terminer sa vie, mais voulait aussi, comme elle l’a expliqué ensuite, « laisser à Dieu sa chance ». 

Stan Rougier

Le suicide d’une amie a déclenché mon envie de devenir prêtre. Comme je me réjouis d’avoir pu détourner un certain nombre d’adolescents de l’envie morbide d’en finir avec l’existence.

Pour d’autres, malheureusement, je n’y suis pas arrivé !

J’ai envie de vous partager cet événement : Il y a plus de quarante ans, j’accompagnais à Lourdes une soixantaine de lycéennes. L’une d’elles souhaitait terminer sa vie, mais voulait aussi, comme elle l’a expliqué ensuite, « laisser à Dieu sa chance ». 

Elle savait que je rentrais à l’hôtel entre 21 h et 22 heures. Nos chambres n’avaient pas de clefs. Cette jeune fille entra dans ma chambre et s’y ouvrit les veines. 

Ce soir-là, je rentrai un peu plus tôt que d’habitude. Cela me permit d’arriver à temps pour appeler un médecin, qui l’a arraché aux griffes de la mort. 

Certains loueront sans doute un « heureux hasard »… Je pencherais, quant à moi, pour l’intervention d’un Père qui veille sur nous à chaque instant et que l’on nomme en balbutiant « La Providence ».

 Le hasard, c’est Dieu qui voyage incognito 

Albert Einstein

J’ai gardé précieusement la lettre où cette jeune fille m’écrivit quelque temps plus tard : « Je viens te partager ma joie et ma gratitude envers la Vierge Marie. »

Stan Rougier